Test du maillot à manches longues Bontrager Classique Thermal

RÉTRO MODERNE

Avec sa ligne Classique, Bontrager entend combiner un style intemporel avec une coupe moderne. Le maillot à manches longues Classique Thermal se révèle extrêmement confortable avec son tissu Profila Thermal en laine Merino.

Même s’il taille assez grand (à l’américaine), le maillot à manches longues Classique Thermal colle bien au corps. Il vaut mieux choisir une taille de moins qu’à l’accoutumée pour qu’il soit parfaitement ajusté, ce qui est possible compte tenu de l’élasticité du tissu. Les manches restent suffisamment longues pour couvrir les poignets et éviter ainsi les entrées d’air en cas de fraicheur matinale.

Ce qui surprend au premier abord, c’est la vaste plage de température à laquelle le maillot se révèle idéale. Entre 8 et 16° environ, ce maillot ne nécessite qu’un seul sous-vêtement à manches courtes en dessous. Il le doit à la douceur et à la chaleur du tissu nommé Profila, en laine Merino. Au-delà de ce style sobre et classique, avec une couleur unie très discrète (le maillot existe aussi en bleu pâle), la coupe est moderne, bien ajustée au niveau des épaules, des bras, du torse, et légèrement allongée en bas du dos. On trouve trois poches au dos, plus une poche étanche à la sueur avec un rabat et un bouton pression, idéale pour y ranger un petit téléphone. Un Iphone 6 ne rentre pas dans cette poche pour une taille XS, mais il doit passer logiquement à partir d’une taille M. Les autres poches sont par ailleurs très extensibles, ce qui permet de partir bien équipé, avec ravitaillement et une protection contre la pluie supplémentaire par exemple. Celle ligne sobre est juste relevée d’un petit liseré bleu-blanc-rouge au niveau de la poitrine côté cœur, et sur la poche arrière gauche. Des motifs réfléchissants discrets le long des poches assurent une visibilité supplémentaire. On retrouve ce liseré à l’intérieur du maillot, au niveau de l’élastique avec une bande silicone pour maintenir le bas en place. La fermeture intégrale est doublée tout le long pour limiter les entrées d’air. Elle remonte assez haut sur le cou, et est terminée par un rabat pour éviter les irritations. Elle s’attrape très facilement avec une tirette en forme d’anneau. La finition est très haut de gamme et l’ensemble n’est pas dénué de classe.

Séchage rapide

Avec ce maillot, on peut affronter sans problème les averses de printemps. Il sèche très rapidement. Sous la pluie, les mailles se resserrent, ce qui évite la sensation glacée sur la peau. Bien sûr, en cas de forte averse, ajouter un gilet coupe-vent n’est pas un luxe, mais les bras restent au chaud, malgré cette couche unique. Et quelques minutes sans pluie suffisent pour être sec à nouveau. Le confort est ainsi supérieur à de nombreux maillots modernes, d’autant plus qu’à l’inverse, le maillot Classique évacue parfaitement l’humidité de la transpiration. On ne se sent donc jamais en surchauffe, même en plein effort. Léger et souple comme un sweat-shirt fin, il contraste avec la rigidité relative de la fermeture éclair, créant ainsi quelques plis au niveau du ventre. Ce maillot serait presque parfait si la laine Merino n’occasionnait pas quelques perturbations (électricité statique ?) au niveau de la ceinture du cardiofréquencemètre. En effet, au delà de 35/40 km/h et selon le sous-vêtement porté, le cardio s’affole (jusqu’à 200 pulsations/minutes !), ce qui n’arrive pas avec les autres maillots de notre garde-robe. Dommage, mais pas rédhibitoire. D’une part parce que tout le monde ne roule pas avec une ceinture cardiaque, et d’autre part parce que cela n’enlève pas les autres qualités et le style de ce maillot, au look délicieusement vintage, et qui a l’avantage de ne pas nous afficher lorsqu’on traverse la ville en partant rouler. Bref, on aime beaucoup !

 

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