GravelMan Series 4, vécu de l’intérieur !

De l’Arc de Triomphe aux planches de Deauville

Après avoir ces dernières semaines écumé les chemins de l’Ile-de-France en VTT et en Gravel afin de respecter les limitations de distance infligées suite aux règles sanitaires, voici enfin le premier week-end printanier où l’on retrouve le chemin de la liberté. C’est donc avec joie et motivation que je me retrouve au départ de ce GravelMan Paris-Deauville.

Par Fred Ischard – Photos Florent Schneidr

Initialement prévue mi-avril, l’épreuve a du également s’adapter à la crise sanitaire et s’est retrouvée repoussée en ce vendredi 7 mai. J’avoue d’ailleurs que cela m’a permis d’adapter une petite préparation nécessaire pour l’ACT3 (A-cross the 3 en Belgique) et ce GravelMan va donc me permettre de tester le matériel et le physique à 15 jours de l’échéance.

350 kilomètres et 5000 mètres de dénivelé, nous sommes ici en mode Bike-Packing léger sur une distance très raisonnable. L’organisateur Stéven Le Hyaric, ex-cycliste de haut niveau et devenu aventurier dans l’âme a trouvé la formule idéale en lançant ces épreuves GravelMan Series permettant à un large public de se lancer sur une aventure soit sur une trace route soit sur une trace Gravel à effectuer en moins de 50 heures, chacun à son rythme.
Pas de dossard, pas de classement officiel, nous sommes ici dans le pur esprit aventure sans prise de tête. Un guide précis nous est envoyé quelques jours avant le départ et un briefing nous est adressé avec toutes les recommandations nécessaires afin de profiter dans les meilleures conditions possibles de cette aventure.

Après un bon contrôle de mon Vaast A/1 et l’installation de sacoches – une arrière de 11 litres et une petite de 2 litres sur le tube supérieur – je vais me charger en configuration 500 bornes de l’ACT3 même si ce n’est pas nécessaire pour ce GravelMan. J’embarque donc un sac de couchage, un vêtement pluie parfaitement étanche, 3 chambres à air, pompe, dérive chaîne, lubrifiant chaîne, chaussettes de rechange dans la grande sacoche. La petite poche de cadre sera parfaite pour emmener une Power Bank ainsi que deux batteries pour l’éclairage, une K Lamp Edge 1600 qui suffira amplement même en mode éco.

Vendredi matin 5h30, je décolle de la maison, j’ai une demi-heure de vélo pour rejoindre le départ situé au camping de Paris, tout proche de l’hippodrome de Longchamp. Me voici à 6 heures sur place, des coureurs se sont déjà élancés. Accueil très bref mais sympathique, on me remet mon tracker GPS qui permettra à l’organisation et à mes proches de me suivre en live durant ma progression, petit checking du vélo et c’est tout bon, on me donne le feu vert et c’est à 6h13 que je me lance sur les 348 kilomètres de cette trace Gravel Paris-Deauville alors qu’il fait déjà jour.

Je franchis très vite la Seine et après 500 mètres, je me lance de suite dans la première ascension sur bitume qui nous mène au pied du Mont Valérien, je mouline bien les jambes et il me faut un temps d’adaptation pour m’habituer au comportement du vélo chargé de cette « grosse » sacoche. Descente sur Rueil-Malmaison, les avenues sont encore quasi désertes donc ce n’est pas trop désagréable. Je retraverse la Seine, traverse le Vésinet et la 2e montée va me mener au magnifique château de St Germain en Laye. Je double des coureurs, des binômes ou des trios mais sans jamais trouver pour le moment quelqu’un avec qui je pourrais partager quelques kilomètres.

C’est après une petite vingtaine de kilomètres que nous sortons de cette banlieue parisienne pour trouver nos premiers chemins en lisière de la forêt de Marly à hauteur de Chambourcy. Les sacoches paraissent bien attachées, quelques flaques à éviter mais globalement peu de stigmates des grosses averses de la veille, d’ailleurs la météo est parfaite en ce vendredi. Une bonne patate sur un joli single, on passe l’autoroute A13, la trace est parsemée de petites côtes mais ça reste raisonnable pour un début de parcours. Je passe Orgeval puis Morainvilliers après avoir traversé quelques plaines. On retrouve rapidement les bois, les chemins deviennent un peu plus cassant et mon dry-bag se fait la malle dans une descente. Je le refixe donc un peu plus solidement dans son support et je ne serais plus embêté.

On se retrouve maintenant sur le GR26, le fameux Paris-Deauville. Et c’est ce fameux GR26 que l’on va suivre sur toute sa longueur jusqu’aux portes de Deauville et franchement cet itinéraire permanent est très très varié et juste parfait pour du Gravel, du moins à mon goût. Je traverse une jolie forêt avant de plonger dans la vallée de la Mauldre. La montée qui suit à la sortie d’Aulnay est plus longue que les autres mais assez roulante, les kilomètres défilent avec le sourire aux lèvres, le bonheur en balade loin de toute pression chronométrique.

Je retraverse une forêt et notre première vraie descente technique intervient après 58 kilomètres, un peu de silex mais ça passe bien et me voici à Guerville, premier CP où je dois prendre un selfie pour jouer le jeu et attester de mon passage. Je profite d’un binôme pour prendre un petit selfie à 3 coureurs, un besoin naturel pour laisser une marque de mon passage, je retire des vestes car il fait maintenant doux et j’ai envie d’accélérer un peu après ces 50 premiers kilomètres. En effet, afin de pimenter un peu le défi, j’ai comme idée de boucler la trace en mode non-stop et en moins de 20 heures (ce sera un peu trop optimiste pour une première expérience…). En tout cas, j’ai déjà 10 minutes de retard sur l’objectif convenu. Je vais tâcher de jouer encore un peu le jeu et je ferais le point après 100 bornes. Je passe quelques vallons et c’est dans une montée raide à la sortie du village de Vert que je vais rencontrer un coureur alsacien ayant participé aux autres GravelMan. Je vais rouler une dizaine de kilomètres avec lui, il me fait part qu’il s’arrêtera dormir au bout de 200 bornes, il me regarde surpris lorsque je lui indique que je compte faire le parcours d’une traite, chacun son aventure ! C’est peu avant Jouy Mauvoisin que ce sympathique coureur va profiter d’un cimetière pour s’hydrater, il y’a d’autres coureurs donc je lui souhaite bonne chance et file à mon rythme.

On a contourné la ville de Mantes et j’attaque une section plus vallonnée pour quitter les Yvelines, c’est bien boisé, on s’amuse un peu en lisière de la forêt de Rosny et c’est au 80e kilomètre sur les hauteurs de Bonnières que j’ai la surprise de croiser l’organisation qui propose un petit ravito sauvage car on croise également ici la trace route. On m’annonce qu’il ne reste que deux Gravels devant moi. Je profite du coup d’un bon sandwich au fromage de chèvre et d’une banane offerts bien gentiment, ça change un peu des barres de ces cinq premières heures de vélo. Je lubrifie un peu la chaîne, des remerciements et c’est reparti. Je vais avoir droit à deux sévères patates sur les balcons de la vallée de la Seine à hauteur de Jeufosse qui vont bien piquer les jambes, les descentes sont techniques, bref quelques kilomètres typé VTT avant de quitter définitivement la Seine.

On rejoint par des petites routes le vallon d’Acconville et la lisière de la forêt de Vernon. On passe le village de Blaru et on se retrouve sur une section plus roulante à travers champs pour rejoindre le 2e CP à Pacy sur Eure. Tiens surprise, je retrouve les deux premiers Gravels qui terminent d’avaler un sandwich, la file d’attente étant trop longue devant la boulangerie, je zappe et en trouve une 50 mètres plus loin avec personne. Je vois passer les deux Gravels, une part de quiche engloutie et je me sauve sans oublier le fameux selfie, en gros à peine 10 minutes d’arrêt à ce 105e kilomètre, j’ai 6h12 de course soit quasi une demi-heure de retard sur mon temps fixé, je me dis à ce point que ce sera compliqué de boucler ça en 20 heures. C’est reparti, petite liaison roulante puis une belle bosse à la sortie de St Aquilin. Les 15 bornes qui suivent jusque Jouy sur Eure sont roulants à travers prairies, les deux coureurs sont une minute devant mais ils appuient super fort. Je me lance à la poursuite mais après 10 bornes ils me reprennent encore une minute et je fais ensuite une petite erreur de direction dans une forêt qui va leur laisser un peu de temps supplémentaire. J’abandonne donc la chasse… pour le moment ! Je me rapproche doucement mais sûrement du CP3 à Évreux et profite d’une jolie vue sur la ville pour valider mon passage. Descente pentue et on traverse cette jolie ville par une ruelle qui longe l’Iton.

Je profite d’une boulangerie et décide de m’imposer une pause d’un quart d’heure après ces 140 premiers kilomètres pour recharger les batteries et décontracter un peu ma vieille carcasse. J’apprends par message que les deux premiers ne se sont pas arrêtés à Évreux mais quelques kilomètres plus loin. Allez, je repars plein d’allant et une motivation bien retrouvée après 20 bornes de coup de mou. On sort de la ville par cette jolie vallée de l’Iton et par une agréable voie verte traversant la forêt de St Michel, ça monte de manière très douce et ça fait du bien pour se remettre dedans… Puis j’aligne les kilomètres en me sentant à nouveau beaucoup mieux, mon traditionnel coup de mou des 6 heures de course est passé, je peux à nouveau me remettre à rouler bon train. J’entre dans la forêt du Défend, un secteur boisé niché entre Le Neubourg et Louviers. Un peu déconcentré, je fais à nouveau une erreur d’itinéraire qui me coûte un bon kilomètre de rab. Cette forêt est agréable, quelques passages plus sauvages, chemins assez roulants et je retrouve la plaine agricole du plateau du Neubourg. Après une petite dizaine de kilomètres tout plat dans les champs, me voici dans cette localité. J’avais prévu une arrivée à 15h30, il est déjà 16h50. Bref, je fais définitivement une croix sur l’objectif des 20 heures et je vais m’ingénier à continuer de cumuler de l’expérience et surtout de garder du plaisir jusqu’au bout en comptant ne pas mettre plus de deux tours d’horloge, ça me laisse plus de marge et aucune pression… Par contre, se pose un dilemme car les commerces ferment dans 2 heures et la prochaine localité Bernay se trouve à 35 kilomètres. Ca semble un peu juste mais je prends le pari d’écourter la pause pour tenter de retrouver les hommes de tête qui sont apparemment 4 kilomètres devant. J’avale donc rapidos un délicieux chou à la crème, remplis mes deux bidons au bar qui va me dépanner d’eau… à emporter bien sûr.

Un petit selfie pour valider ce CP4 et c’est reparti après 10 minutes d’arrêt cumulé. Je sors de cette petite ville et me retrouve dans l’allée d’entrée du château du Champ de Bataille, allée clôturée pour risque de chutes d’arbres, je parviens à passer quand même pour rester sur la trace et à l’entrée du château, barrières fermées. Heureusement, Stéven l’avait mentionné au briefing, du coup un peu d’escalade pour plonger en contrebas sur la voie verte et remonter vers les allées du château. Je peux donc poursuivre en empruntant une partie du tracé du duathlon cross puis en visitant ce magnifique châteaux sous plusieurs angles et un golf, ce secteur paraît très chouette avant de retrouver la voie verte. En fait, cette voie verte, on ne l’empruntera pas au profit d’un chemin qui va croiser et recroiser à plusieurs reprises cette voie verte jugée sûrement trop roulante par l’organisation. Après une dizaine de kilomètres, on quitte ce secteur un peu sauvage pour monter visiter le château d’Harcourt que l’on apercevra que très peu mais pour le connaître, c’est un bel édifice. Un peu de répit roulant pendant quelques kilomètres puis je plonge dans la vallée de la Risle, les kilomètres s’enchaînent bien, on passe sous l’impressionnant viaduc autoroutier. Une petite bosse, on passe la nationale 13 et on remonte en direction de Serquigny. On retrouve pas mal de forêt, J’approche à 10 bornes de Bernay et je n’ai que 20 minutes avant le cut-time commercial de 19h.

Bon, je sens que faudra se débrouiller avec du sucré et se passer du festin tant attendu. 5 kilomètres plus loin, surprise je retrouve les deux hommes de tête qui se ravitaillent en plein milieu des bois assistés d’un pote. Étant déjà hors délai pour Bernay, je m’arrête et me prends une pause d’autant qu’ils me proposent gentiment pâtisseries et boisson qui ne se refusent absolument pas. Au final arrêt court de quelques minutes afin que l’on reparte ensemble, je verrais bien si ça roule trop vite ou pas mais ça fait toujours du bien de trouver un peu de compagnie pour les 140 derniers kilomètres. On commence un peu les présentations, je me retrouve donc avec Benoît et Romain, deux chartrains. Romain me raconte que c’est un ex-coureur élite route qui s’est mis aux Ironman et qui a embarqué son pote sur ce GravelMan, Benoît qui lui possède déjà plusieurs tri d’Embrun et autres épreuves du genre à son actif, je comprends mieux pourquoi ce fut compliqué de reprendre ce quart d’heure d’écart au départ !

On rejoint très vite la localité de Bernay, 19h20 et c’est totalement désert ! On passe le quartier des Monts, petit site sympa qui domine la ville qui accueille un cyclo-cross régional. Quelques marches pour descendre en ville que l’on traverse en quelques secondes. Une bonne patate sur bitume nous attend pour quitter la ville et on prend un selfie à 3 pour valider le CP5. On repart en montant visiter le bois de Caorches puis on retrouve la plaine pour assez vite arriver à Broglie, il fait encore jour mais on se croirait en temps de guerre dans ce patelin, volets fermés et pas un bruit !

On retrouve la vallée de la Charentonne, un mini tronçon de voie verte et on s’arrête brièvement pour brancher les lampes. Il est 20h20, on a mis à peine une heure depuis Bernay, l’allure me semble très correcte et c’est à ce moment que l’on se dit que ça serait sympa de partager le final de nuit ensemble, ça promet une belle fin de GravelMan ! Je contacte rapidos mes parents pour un petit ravito en sortie de Lisieux, je compte un peu plus de 3 heures pour y être, au final ce sera quasi 4 heures !

On tape quelques montées dans cette vallée de la Charentonne avant de quitter ce département de l’Eure et d’aller chercher les sources de l’Orbiquet marquant notre entrée dans le Pays d’Auge. A peine arrivé au village de La Folletiere, un de mes compagnons crève de l’arrière (pour la 3e fois de la journée le pauvre). On en profite pour une pause, enfiler des vestes avant que la nuit ne tombe définitivement. 20 minutes plus tard, on repart en direction d’Orbec, c’est dommage que l’itinéraire ne fasse pas visiter les jolies maisons à colombages de ce village. On contourne cette localité et on va maintenant suivre le cours de l’Orbiquet en direction de Lisieux mais prendre l’axe routier principal serait trop rapide, ce GR 26 nous fait emprunter tout les petits sentiers du secteur, visiter des villages des 4 Mailloc et leurs lavoirs, quelques montées et singles pour pimenter le tour mais une section qui reste plus roulante que dans mes souvenirs de jeunesse.

Malgré un bon coup de moins bien de Benoît pendant une heure, il retrouve assez vite des couleurs et nous voici aux portes de Lisieux. On s’accorde une mini pause de 5 minutes et on arrive vraiment dans mon jardin ici. J’informe mes compagnons qu’il nous faut une heure pour rejoindre la sortie de Lisieux que l’on va en fait contourner. En effet, on apercevra ni basilique ni cathédrale mais les bois de Firfol, de Hermival et de Rocques avant de replonger dans la vallée de la Touques pour profiter d’un délicieux ravito offert par mes proches et ce… à minuit passé ! Certes, on peut estimer que ce soit un peu sorti du mode « total autonomie » mais ça aurait été dommage de se priver d’un petit plaisir à 2 kilomètres de la maison familiale. Allez, il reste 55 kilomètres. La montée qui nous attend est en mode « montée impossible », à pied du début à la fin. Cette fin de parcours à travers le pays d’Auge devient nettement plus technique et physique… Coquainvilliers, Le Torquesne, St Hymer, les montées raides s’enchaînent. On arrive à 2h15 au CP6, ce charmant village de St Hymer dont on aperçoit rien.

Malheureusement, nouvelle crevaison qui va à nouveau nous retarder d’une bonne vingtaine de minutes. La fatigue ne prenant pas le dessus, je ne lâche pas mes compagnons de fin de course et les attend sagement. Il nous reste deux bonnes heures de roulage jusque la ligne d’arrivée. Une série de 3 montées nous mène au joli village de Beaumont en Auge, on aperçoit les lumières de Deauville mais Stéven va vouloir s’amuser jusqu’au bout avec nous et on va suivre le GR26 jusque St Pierre Azif. En somme, on tape un petit chantier de 10 bornes sur un tracé purement VTT, c’est vraiment sympa mais en fin de parcours, les bosses techniques se grimpent difficilement à vélo, quant aux descentes mes pneus en section 47mm me permettent de bien engager sans risques. On retrouve du bitume que l’on ne quittera pas durant les 20 derniers kilomètres. Un long faux plat descendant jusque Tourgeville redonne le sourire. On retrouve la vallée de la Touques en entrant dans le village de… Touques, notre 7e et dernier CP. Il nous reste 15 bornes et une dernière surprise en grimpant la dernière bosse de ce périple, une longue montée de 2 kilomètres nous menant dans les quartiers de Hennequeville. On plonge vers la corniche et on file droit sur Trouville puis Deauville.

Une dernière photo sur les mythiques planches de Deauville avant d’effectuer les 5 derniers kilomètres pour rejoindre l’arrivée finale jugée en face de la plage de Blonville sur mer. Il est 5h10 lorsque nous franchissons cette ligne d’arrivée au terme de 348 kilomètres et 4900 mètres de dénivelé, 23 heures de périple dont 3 heures d’arrêts en tenant compte de tous les arrêts et des infortunes de mes compagnons de fin d’aventure. L’accueil d’arrivée sera assez pauvre et triste, on peut comprendre en pleine nuit mais il faut avouer qu’une petite bière pour fêter la fin n’aurait pas été de refus. Pas grave, ça sera pour le lendemain !

Je retiens de bien belles choses de cette aventure et beaucoup d’expérience acquise. Alors, très clairement ces 350 kilomètres effectués sur un tracé restant accessible à un large public sous des conditions météo parfaites ne feront pas de moi un aventurier, ça c’est clair mais c’est un premier pas vers l’ultra endurance même si le chemin est encore long pour me lancer dans de longues expéditions. En tout cas, quasi pas un coup de moins bien physiquement ni moralement, une jolie balade vraiment agréable et variée pour terminer par une belle rencontre et un bon moment de partage avec deux solides guerriers. Certes, officieusement on remporte ce GravelMan Series « Paris-Deauville » mais ce n’est absolument pas ce que l’on retient sur cette longue journée passée sur le vélo. Chacun son rythme, chacun son aventure. Que ce soit sur la trace Road ou Gravel, la majorité des participants boucleront cette aventure en deux ou trois jours en s’accordant une nuit de repos. L’essentiel étant que chacun profite de son périple, les arrivées se succéderont jusqu’au dimanche fin d’après-midi.

Après cette belle expérience acquise, quelques changements à prévoir sur le vélo que j’étrennai, à commencer par remplacer ma selle pour une autre dont je suis plus habitué et troquer le plateau de 42 pour un 38 dents qui sera plus adapté pour les 500 kilomètres du parcours A-cross the 3. Pour le reste, tous les feux sont au vert, rendez-vous dans 15 jours à Eupen en Belgique.

Un grand remerciement à Stéven Le Hyaric et toute sa petite équipe. Ces GravelMan Series sont une belle opportunité de se lancer dans l’Ultra endurance sans prise de tête. Alors si ça vous tente, n’hésitez pas à vous inscrire sur les épreuves à venir telles que AURA, Mont-Blanc ou Paris-sud.

Infos : www.gravelmanseries.com
Voir aussi : GravelMan Series, l’essence du cyclisme

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4 commentaires sur “GravelMan Series 4, vécu de l’intérieur !”

  1. Bravo Fred pour ce chrono et cette aventure. Si si, tu es un aventurier !!!💪Un grand merci pour ton récit qui m’impressionne toujours et que je lis toujours avec plaisir. A bientôt Nico

  2. Salut Fred,

    Merci pour cet article qui retrace si fidèlement l’ambiance et les péripéties de cette joyeuse aventure et merci encore pour ta compagnie ce jour là.

    Au plaisir de se recroiser hors des sentiers battus
    Benoit

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