Test des gants DeFeet DuraGlove E-Touch Reflector Hi-Vis

L’équipement indispensable pour la mi-saison – 1ére partie

Si l’hiver tarde à venir, nous en profitons pour tester des accessoires efficaces et confortables lorsque les températures sont tempérées, comme les gants et chaussettes DeFeet. Confort et souplesse sont au rendez-vous.

DeFeet est une marque américaine spécialisée d’abord dans les chaussettes pour le cyclisme et le running, puis dans d’autres accessoires comme les gants, couvre-chaussures, manchettes ou jambières. DeFeet, c’est une finition de haut niveau, ainsi qu’un style particulier : un aspect « tricot » et un design parfois osé, qui permet de toujours trouver des chaussettes assorties à sa tenue favorite par exemple, ou à ses préférences nationales. Bien que délaissant les associations de matière dernier cri en termes de protection contre le vent ou la pluie (pas de Windstopper, de néoprène ou de Gore Tex), DeFeet est toujours dans le coup quand il s’agit d’être vu dans de faibles conditions de visibilité, ou encore pour vous permettre d’utiliser l’écran tactile d’un Smartphone ou d’un Ipod sans enlever les gants. Un côté vintage au niveau des matériaux, d’accord, mais sans renier les vicissitudes de la vie moderne. Enfin, et ce n’est pas la dernière de leurs qualités, les accessoires DeFeet ont le bon gout de rester abordables. En cette période de fin d’année, ils peuvent même constituer une bonne idée de petits cadeaux pour tous les cyclistes ou runners de la planète.

Des gants pour les écrans tactiles

Les gants DuraGlove E-Touch Hi-Vis jaune fluo (une couleur tendance) sont un peu plus rêches au premier abord, car au lieu d’être en laine Mérinos, ils sont constitués de Cordura Nylon (40%), de Coolmax Ecomade (32%), de Lycra (20%) de fibres élastiques (7%) et de fibres d’argent (1%), pour un même aspect « tricot » que l’ensemble de la gamme. Après une petite heure d’utilisation, ils s’assouplissent et épousent parfaitement les contours de la main, tout en se révélant isolants et coupe-vent. Exactement comme les gants en laine que nous portions au début des années 80 pour faire du vélo. C’est évidemment trop juste en cas de pluie froide, mais suffisant en cas d’averse autour de 10°. Dans le cas d’un froid sec, cela dépend de la sensibilité de chacun, mais nous les trouvons super confortables autour de 8 à 12° (ils sont normalement indiqués pour des températures de 5 à 15°), ou pour un peu moins en running. Sur la paume, des motifs silicone en relief permettent de bien agripper le cintre et les cocottes de frein.

Les flèches réfléchissantes sur le dos de la main ajoutent de la visibilité en début de soirée ou le matin tôt à une couleur fluo qui ne passe pas inaperçue. A noter que seule la couleur jaune fluo est retenue pour cette version Reflector tandis que les DuraGlove classiques ou Hi-Vis (haute visibilité) existent en plusieurs coloris.

Le pouce, l’index et le majeur disposent d’une surface au bout qui facilite l’accès aux écrans tactiles des smartphones, baladeurs ou autres GPS. Un détail qui fonctionne parfaitement, et qui évite de se découvrir.

Ces gants peuvent être utilisés en automne, au début du printemps, mais aussi en hiver quand les températures ne descendent pas trop bas. Très fins, ils se rangent facilement dans la poche au cas où cela est nécessaire. Agréables à porter, on apprécie leur finition sans coutures. Au point de s’imposer comme un must have de la panoplie cycliste surtout si l’on tient compte de leur prix de vente abordable.

 

Voir également : Essai des chaussettes DeFeet Cyclismo Wool

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