Partager la publication "L’UCI suspend l’autorisation des freins à disques sur les compétitions sur route"
Suite à l’accident dont a été victime l’Espagnol Fran Ventoso (Movistar) sur Paris-Roubaix, l’UCI suspendrait l’autorisation des freins à disques en compétition sur route, d’après cyclingnews.com.
En novembre dernier, la décision de l’Union Cycliste Internationale de poursuivre l’expérimentation des freins à disques sur route tout au long de la saison 2016 avait fait polémique, notamment parce que l’association des coureurs professionnels (CPA) n’avait pas été consultée. Pour diverses raisons, les coureurs restaient circonspects quant à l’intérêt de ce type de freinage en compétition :
- La taille des disques, qui peut être différente d’une marque à l’autre, mais aussi d’un coureur à l’autre, ce qui pose problème en cas de dépannage neutre.
- La nécessité d’utiliser des pneumatiques de forte section pour assurer l’adhérence nécessaire à la puissance des freins à disques.
- Le poids de l’ensemble du système.
- L’éventuelle perte de rendement due aux frottements du disque sur l’étrier (en cas de dépannage rapide), ou de l’impact aérodynamique du système sur l’ensemble du vélo.
- Les différences de puissance de freinage au sein du peloton entre ceux qui sont équipés de disques, et ceux qui roulent avec un système traditionnel.
- Les risques de blessures supplémentaires en cas de chute collective.
De ce fait, peu d’équipes ont adopté ce système de freinage en compétition. Depuis le début de la saison 2016, on a vu l’équipe Roompot-Oranje Peloton rouler en disque (et pas sur toutes les épreuves), ou encore l’équipe Lampre-Merida sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, tout comme l’équipe Direct Energie sur ce même Paris-Roubaix.
Depuis quelques heures, la publication d’une lettre ouverte de l’Espagnol Fran Ventoso (Movistar), sérieusement blessé sur le dernier Paris-Roubaix (section du muscle tibial) après avoir touché le disque chaud d’un autre concurrent dans une chute collective, et les réactions d’autres coureurs professionnels sur les réseaux sociaux, a poussé l’UCI à réagir et à suspendre au moins temporairement l’autorisation de ce type de freinage en compétition. Jusqu’à ce que les fabricants trouvent d’autres solutions, comme la mise en place d’un carter pour isoler le disque ? Difficile à cette heure-ci de connaître exactement l’avenir du freinage à disque en compétition, même s’il reste autorisé – à juste titre – en VTT et en cyclo-cross. D’ailleurs, si son utilisation en était au stade expérimental sur les compétitions professionnelles, le disque est toujours interdit à l’échelon en dessous, c’est-à-dire sur les courses amateurs, quels que soient le niveau et la fédération. Il en est de même sur les cyclosportives, où l’organisateur pourrait se trouver en porte-à-faux dans le cas d’un accident impliquant un utilisateur de freins à disques.
Néanmoins, à l’instar du VTT où son utilisation et son efficacité ne se discutent pas, ce système de freinage reste d’actualité pour toutes les autres pratiques : Gravel, cyclotourisme, loisir, voyages à vélo, compte tenu des terrains explorés, du poids des vélos, et du surcroît de sécurité que ce type de freinage assure dans certaines conditions.
Voir aussi : Freins à disques ou freins à patins sur route ? Le point
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les freins ne sont pas indispensables sur les vélos de route ce n est pas comme un vtt d autre part les carénages de disque existent sur certaines motos mais tout cela augmente le prix de vente et le prix de l entretien c est le monde des fabricants de vélos qui veut imposer sa loi pour ma part je pense changer de vélo je m adresserai a un fabricant qui laisse le choix a l utilisateur en proposant les deux formules je refuse de me laisser manipuler