Ironbike 2021, c’est parti !

Prologue, mise en jambe taillée XXL

C’est parti pour un des gros défis de l’année, le fameux IRONbike et sa fabuleuse traversée du Piémont italien sur 7 jours… Après avoir bouclé cette épreuve en 2016 puis en 2019, nous revenons pour cette 27e édition qui démarre ce samedi 24 juillet…

Par Fred Ischard

Tout commence ce samedi matin, le rendez-vous est donné dans la station de ski de Sauze d’oulx, le lieu d’arrivée finale de l’épreuve. L’organisation a mis en place une navette pour se rendre au départ à Entracque à quelques pas de la cité piémontaise de Cunéo afin de laisser son véhicule à l’arrivée finale que l’on retrouvera si tout va bien 7 jours plus tard. Trois petites heures de voyage sont nécessaires pour nous rendre au petit village d’Entracque. A peine arrivés sur place, nous récupérons notre dossard et installons le campement pour le soir. Le prologue de l’épreuve lui, sera donné deux heures après.

la lébende de l'Ironbike

On nous propose pour ce premier jour un parcours de 20 kilomètres cumulant 1000 mètres de dénivelé. Il est déjà 16h30, le top départ est donné en mass-start à 850 mètres d’altitude et il fait 35 degrés. Le début de parcours s’effectue sur une montée roulante alternant piste et asphalte pendant 7 kilomètres en cumulant 350 mètres de dénivelé, autant dire que ça étire le peloton. Pour ma part, la mise en jambes est difficile suite à la Transmau Ultra dont l’effort d’extrême endurance est totalement opposé à cet exercice violent du prologue. Je me retrouve cardio à fond sans vraiment pouvoir exploiter les jambes du jour et me retrouve aux alentours de la 20e place à me battre contre le vent qui souffle de côté. On bascule dans une descente sur un single pentu en forêt, pas particulièrement technique mais piégeux, je recolle à quelques coureurs avec lesquels on forme un petit groupe.

paysage de l'Ironbike

Nous passons au 9e kilomètre, un petit portage nous mène au magnifique hameau de Trinita. On poursuit en montée pour se retrouver à 1200 mètres d’altitude, notre groupe explose et mon cardio retrouve un rythme plus normal. On s’amuse ensuite sur un joli single en sous-bois puis une descente rapide nous mène au pied de la principale difficulté du jour après 13 kilomètres de course. Ce qui nous attend, ce sont trois kilomètres de montée en single pour atteindre le point culminant du jour au Colle Lausa à 1350 mètres d’altitude. J’ai retenu l’expérience de 2019 sur un parcours quasi identique et j’ai bien fait de lâcher un peu de temps sur le début de course, je parviens à me faire plaisir sur cette montée et à quasi tout gravir sur le vélo, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde dans le top 20, je remonte ainsi aux portes du top 15.

On bascule maintenant pour 500 mètres de dénivelé, une splendide descente sur un single dans les bois où une multitude d’épingles s’enchaînent les unes après les autres, de quoi nous donner le tournis. Dix minutes plus tard et je franchis la ligne d’arrivée de ce prologue à la 14e place, juste derrière le premier duo composé de l’espagnol Joan Pons et l’italien Francesco Gaffuri après 1h31 de course.

Après ce prologue très sélectif, les choses sérieuses commencent le lendemain en direction du refuge Fauniera avec 95 kilomètres et 4500 mètres de dénivelé au programme !

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