Girona MTB Singletrack, Playground géant !

La folie du Singletrack catalan

Rendez-vous incontournable pour profiter l’espace d’un week-end d’un terrain de jeu paradisiaque, nous voici sur le Girona MTB Singletrack qui va lancer notre saison VTT ! Au programme, du soleil, des singles, des tapas et de la Cerveza !

Par Fred Ischard – Photos : Klassmark

A peine plus de 6 heures de train au départ de Paris, Gérone est une cité catalane très facile d’accès à deux pas de chez nous et il n’est pas surprenant d’y retrouver bon nombre de coureurs français au départ. On trouve ainsi une belle équipe du team Nice Métropole, une pléiade de bordelais du VC Gauriac, les audois de l’ATAC VTT, quelques parisiens, savoyards ou « chtis ». Bref, cette épreuve commence doucement à trouver sa place dans le cœur des coureurs frenchies, me voici donc à nouveau dans cette jolie cité catalane de Gérone, je suis accueilli par la pluie en ce jeudi après midi. Les prévisions du week-end ne laissent pas présager que du bon avec une grosse journée de pluie annoncée le samedi.

Nous sommes le vendredi 31 mars, il fait grand soleil en cette première matinée de course, j’y retrouve mon équipière Aurélie avec laquelle je vais partager ce week-end en catégorie duo mixte après cinq éditions disputées en solo, une belle expérience en perspective.

Étape 1 : Une mise en jambes très rapide

Direction le palacio de Fontajau situé dans un parc à deux pas du centre ville, l’ambiance est déjà très chaude et le speaker donne de la voix à 40 minutes du départ. Retrait des dossards rapides avec un T-shirt et une paire de chaussettes techniques en cadeau. Préparation du vélo, l’ambiance espagnole monte peu à peu à mesure que l’heure du départ approche, il ne faut surtout pas rater l’ouverture du SAS car pour cette première étape, c’est premier arrivé, premier servi…

Il est 10 heures, le départ est donné pour les 320 coureurs engagés. Pour cette première journée, on va profiter d’un parcours rapide de 52 kilomètres cumulant 1000 mètres de dénivelé sur un massif au nord de Girona. Les premiers kilomètres sont roulants afin d’étirer le peloton et quitter doucement la zone urbaine pour s’enfoncer dans les massifs et prendre un peu de hauteur. Quelle que soit sa place dans le peloton, le rythme est très rapide car le niveau est très dense en terre catalane. En ce début de parcours, on alterne entre petites routes et chemins larges tout en cumulant du dénivelé par paliers. Deux petits embouteillages pas trop longs sur des passages étroits mais après une dizaine de kilomètres, chacun trouve sa place et on commence notre remontée après un départ prudent. On arrive assez rapidement au 15e kilomètre à Sant Marti, un petit village typique avec son clocher qui chante à notre passage. On remonte au fur et à mesure quelques coureurs, le terrain est moins poussiéreux que d’habitude mais il faut néanmoins rester concentré et être précis dans le pilotage afin de ne pas perdre d’énergie sur chaque relance. On dévale nos premiers singles avec délice tout en escaladant quelques chemins plus cassants pour passer le village de La Mota après 22 kilomètres de course, nous sommes à 350 mètres d’altitude et on ne montera pas plus haut. Après 1h20 de course, on double une équipe mixte et on nous annonce alors à la 3e place avec déjà 8 minutes de retard sur le premier duo mixte et plus d’un quart d’heure sur la tête de course qui cavale à une allure impressionnante.

Une bonne moitié du dénivelé a été escaladée, on s’engage maintenant sur un florilège de singles parfois rapides, parfois plus trialisants, on parvient à distancer nos adversaires en profitant d’un enchaînement de singletracks sur quasi 10 bornes qui nous sera favorable. On imprime notre propre rythme, les coureurs en difficulté nous laissent assez gentiment passer, un bon geste fair-play qu’il faut reconnaître et respecter. On passe maintenant le deuxième ravito du jour, arrêt express pour ma part afin de refaire le plein d’eau pour mon équipière qui continue son chemin, il faut optimiser le temps d’arrêt et adapter les bonnes stratégies en conséquence dans notre catégorie toujours très disputée. Après 32 kilomètres, on a tout juste deux heures de course et on amorce l’emballage final.

Il nous reste moins d’une heure de course, je prends garde à ce que l’on se ravitaille en conséquence pour éviter un quelconque coup de moins bien en fin de course. Le parcours devient plus tonique sur des sentiers réclamant encore plus de relances et de petits raidards assassins qui coupent les pattes. Il reste maintenant 15 kilomètres à parcourir, on passe les derniers talus sans encombre et nous voici sur les berges du fleuve El Ter. Maintenant, c’est retour sur Gérone tout plat avec un vent qui nous pousse vers l’arrivée. On franchit la ligne en 2h46 avec une 173e place scratch et une 3e place en duo mixte. Aucune erreur et une bonne gestion de course nous permet de disposer de 6 minutes d’avance sur nos plus proches poursuivants tandis que la 2e place est déjà 7 minutes devant nous.

Au terme de 2h05 de course, c’est l’italien Massimo Rosa, coureur au sein du team international Soudal LeeCougan qui remporte cette étape au sprint devant l’espagnol Francesc Guerra du team Scott Cala Bandida. A 40 secondes, c’est un second sprint qui sera disputé dont le suisse Hansueli Staufer du team Texpa Simpson en sortira vainqueur pour prendre la 3e place devant Guillem Muñoz. Chez les dames, la victoire revient à Marta Torà après 2h32 de course. Elle devance de 20 secondes Rotem Gafinovitz et de 8 minutes l’espagnole Alba Solés. Place à la récupération car demain c’est l’étape reine du week-end qui nous attend.

Étape 2 : Queen Stage et Singletracks Paradise

83 kilomètres au cœur des fameux singles qui font la réputation de l’épreuve, voilà qui promet d’être excitant ! C’est parti, cette fois ce sont les massifs situés à l’ouest de Gérone que nous irons visiter avec tout d’abord une petite boucle roulante au nord de la cité catalane afin d’effectuer la sélection au sein d’un peloton toujours nerveux avant d’attaquer les choses sérieuses. Première ascension roulante que l’on escalade plus rapidement que la veille afin de se placer un peu plus devant avant d’attaquer les premiers singles. Le fait d’être déjà passé nous permet de mieux appréhender les singles et de garder une certaine fluidité dans un peloton encore bien compact.

Ces premiers sentiers ne seront qu’une mise en bouche au regard de ce qui nous attend ensuite. Comme la veille, on subit quelques petits embouteillages avant de découvrir notre terrain de jeu du jour. C’est parti pour quelques montées bien raides sur des singles tortueux entrecoupées de sections larges et roulantes avant de retrouver les rives du fleuve El Ter que l’on va suivre sur quelques kilomètres par une piste très roulante nous menant au premier ravitaillement. Ces 25 premiers kilomètres ne seront pas trop difficiles au regard de ce qui nous attend. Passage au ravito, personne ne s’arrête ! Le niveau global des coureurs espagnols est très relevé quelque soit notre place dans le peloton. On file donc sans s’arrêter et on poursuit notre chemin n’ayant relativement que peu bu jusque maintenant.

Ca va se corser un petit peu maintenant avec un enchaînement de quelques montées raides et de sentiers se révélant très piégeux, ça tourne dans tous les sens entre les arbres et il vaut mieux savoir piloter : dévers, ruptures de pente ou autres franchissements techniques. On garde notre rythme en évitant de se mettre trop dans le rouge durant la première moitié de course. Notre groupe se disloque peu à peu et malheureusement nous sommes régulièrement en queue de groupe. On aura toutes les peines du monde à remonter chaque coureur individuellement tout en conservant un rythme régulier. A peine le temps de souffler que l’on quitte un single pour en retrouver un autre, le profil est très casse-pattes, les singles sont exigeants et réclament énormément de concentration. On retrouve un peu plus de chemins larges, en général en montée pour mieux profiter d’un single qui redescend. On serpente tellement dans tous les sens que ça nous en donne le tournis. Les montées s’enchaînent, il devient difficile de gérer son rythme et il faut relancer en permanence rendant la course usante. Nous voici à mi-parcours, on accélère un peu en profitant d’une voie libre, nous permettant de profiter au maximum des singles qui suivent. Le terrain s’apparente à de vraies montagnes russes et ce n’est pas terminé !

Heureusement, on arrive au second ravito du jour après 50 bornes de course. Comme la veille, arrêt rapide pour refaire le plein d’eau pendant que mon équipière Aurélie poursuit son chemin. Je repars très rapidement car le règlement nous impose un écart de temps limité entre nous. D’ailleurs au passage à ce ravito, on nous prie de ne plus utiliser notre système de longe de tractage, le règlement ne nous l’interdit pas mais par équité envers nos adversaires, on ne l’utilisera plus jusque la fin d’épreuve. On nous confirme notre 3e place provisoire sans pour autant connaitre les écarts. Nous repartons à l’assaut de nouveaux singles, les 10 kilomètres suivants seront nettement plus exigeants mais quel régal que d’arpenter ce florilège de sentiers sous un magnifique soleil, pas une seule goutte de pluie à l’horizon malgré des prévisions peu rassurantes ! Concernant le balisage, impossible de se perdre, du très bon travail de la part de l’organisation. Après 3h30 de course, Aurélie subit notre départ rapide. Difficile d’aider physiquement sur ces sentiers et montées raides alors il faut s’encourager et se soutenir autant que l’on peut. Enfin, voici le dernier ravito du jour, commun au premier, il nous reste 15 kilomètres tout plat mais malgré tout on s’autorise une minute d’arrêt pour grignoter un peu. Le ravito est d’ailleurs bien garni; j’ingurgite un peu de pâte de coings, quelques quartiers d’orange et des morceaux de tortilla. Aurélie a refait quand à elle le plein de caféine en remplissant un bidon de cola. On retrouve la vallée du fleuve El Ter et des chemins absolument plats qui longent les rives du cours d’eau, on récupère tout d’abord une partie du tracé matinal en sens inverse avant de retrouver le final de l’étape d’hier pour rentrer sur Gérone. Au final, quasi 2000 mètres de dénivelé cumulé sur cette étape qui pouvait paraître sur le papier plutôt roulante mais ce profil extrêmement casse-pattes reste redoutable à qui sous-estime sa difficulté.

Cette fois, c’est un homme seul que l’on retrouve à l’arrivée en la personne du maillot jaune Massimo Rosa qui boucle les 83 kilomètres en 3h49. Il franchit la ligne avec 3 minutes d’avance sur un trio qui va se disputer au sprint les places sur le podium. Le suisse Hansueli Stauffer vainqueur sur cette étape l’an passé prend cette fois la seconde place devant Guillem Muñoz et Francesc Guerra. La victoire finale commence à se dessiner mais la lutte pour le podium reste indécise. Chez les dames, c’est à nouveau Marta Tora qui remporte l’étape en 4h47, se permettant d’accrocher une magnifique 66e place au scratch. Rotem Gafinovitz prend à nouveau la 2e place à 2 minutes de la vainqueur tandis que Alba Solés complète le podium à 36 minutes, la lutte reste donc indécise pour la victoire finale, les deux premières du classement n’étant séparées que de 2’30.

Étape 3 : Un final exceptionnel

Place à la troisième et dernière étape de ce Girona MTB Singletrack, un parcours de 53 kilomètres qui va nous faire visiter le fabuleux massif Del Gavares à l’est de Gérone. Le terrain de jeu s’annonce un peu plus cassant et technique que les deux jours précédents. Toujours de magnifiques singles au programme mais le tracé risque d’être piégeux par endroits suite aux averses la veille au soir. Dernier départ devant le Palacio de Fontajau avec 1300 mètres de dénivelé à gravir… L’heure du départ approche, il ne fait que quelques petits degrés mais on va vite se réchauffer. Il est 9 heures, c’est parti sous une chaude ambiance avec dans un premier temps une parade dans les ruelles de la cité historique de Gérone puis on s’élance pour une première ascension qui va nous permettre de prendre rapidement 200 mètres de dénivelé. Chacun trouve sa place sur une montée assez large et roulante, on monte à un rythme soutenu, tout le monde est très motivé au départ de ce dernier jour. Quelques poussettes vont permettre à Aurélie de tenir les roues de nos principaux adversaires en catégorie mixte. On a certes une petite demi-heure de marge mais notre stratégie est de rester le plus longtemps possible à leur contact car ils paraissent aujourd’hui prêts à en découdre, les deux premières équipes étant comme chaque jour imbattables. Le sommet est en vue, place à une première descente sur un single rapide où l’on peut lâcher les freins. Impossible de faire vraiment la différence face à nos adversaires, ça roule vite malgré un terrain glissant par endroits. Déjà 11 kilomètres de course et on s’attaque à la grosse ascension du jour que l’on va gravir pendant une dizaine de kilomètres par des pistes et des singles très roulants et rapides, du coup pas vraiment de quoi faire la différence et ça bataille ferme dans notre catégorie en compagnie d’une dizaine d’autres coureurs jusqu’au sommet, ça roule vraiment vite ! Premier ravito après 28 kilomètres de course, on reste toujours au contact de la 3e équipe tout en conservant nos 25 minutes d’avance au classement général, la priorité reste de ne pas faire d’erreurs même s’il reste tentant de continuer à batailler avec nos adversaires. Nous passons le point culminant de la course à 350 mètres d’altitude, pas d’arrêt au ravito pris dans l’euphorie de la course, d’ailleurs personne ne s’arrête alors que nous sommes environ vers la 120e place au scratch, certes les températures matinales fraîches limitent l’hydratation mais ça reste surprenant. On file et on tâche d’augmenter un peu plus la cadence pour ne pas se faire distancer de notre groupe.

Le tracé devient maintenant plus technique, on quitte les pistes pour retrouver des singles casse-pattes et enchaîner une série de raidards avant de plonger dans une descente technique, trop technique pour notre groupe ce qui provoquera un petit embouteillage à l’entrée de ce passage. Ce petit fait de course va profiter à nos adversaires qui prennent la poudre d’escampête. On passe au cœur de forêts à végétation basse sur un terrain un peu plus cassant et caillouteux que lors des deux premiers jours. Il reste une vingtaine de kilomètres à parcourir, on retrouve le final classique des années précédentes en suivant un magnifique vallon sauvage de ruisseau que l’on traverse à plusieurs reprises sous forme de petits pierriers naturel. Il nous restera une petite montée puis on plonge vers le dernier ravito du week-end où l’on aperçoit nos adversaires à une petite minute devant. Allez encore 15 kilomètres à boucler mais également la redoutable ascension vers le château San Miquel à gravir. On attaque donc cette montée de 5 bornes cumulant 200 mètres de dénivelé assez rapidement en parvenant à reprendre quelques coureurs dont notre fameuse équipe mixte avec laquelle on bataille depuis le début de cette matinée dans la partie la plus difficile sur un chemin escarpé plein de cailloux glissants et d’ornières. Le sommet est en vue, un petit portage puis un sentier technique mais il faut encore escalader une piste pendant 2 kilomètres avant de définitivement plonger vers Gérone, c’est dans cette partie finale que nos adversaires prennent définitivement le large pour aller chercher la 3e place du jour. La descente est peu technique mais rapide et piégeuse et on décide d’assurer pour éviter tout pépin mécanique si près de l’arrivée. Nous sommes maintenant à Sarria de Ter, il ne reste plus qu’à suivre les berges du fleuve El Ter sur un chemin large et roulant jusque la ligne d’arrivée qui se profile 3 kilomètres plus loin. Nous franchissons cette ligne d’arrivée finale après 3h06 de course à la 4e place en duo mixte sur cette étape mais en préservant l’essentiel à savoir le podium au classement général, nous terminons à la 3e place en catégorie mixte. C’est sous la fanfare d’un groupe folklorique que nous sommes accueillis une fois cette ligne d’arrivée finale franchie.

Grand suspens jusqu’au bout pour connaitre le vainqueur final de ce week-end car c’est un duo qui se présente pour un sprint final mais sans le maillot de leader du classement général. C’est le coureur espagnol Francesc Guerra qui remporte cette dernière étape en 2h22 devant le suisse du team Texpa Simplon Hansueli Stauffer. A tout juste deux minutes derrière, voici Massimo Rosa qui prend la 3e place du jour, suffisant pour remporter ce Girona MTB Singletrack avec une minute d’avance sur Francesc Guerra et 1.30 sur Hansueli Stauffer, sans contestation les trois hommes forts de cette édition du Girona MTB Singletrack. Guillem Muñoz et le britannique Ben Thomas complètent le top 5 alors que le premier français termine à une excellente 7e place au général en la personne d’Ewen Astegiano, le jeune coureur nicois du team NTC. Chez les femmes, c’est sans aucune surprise Marta Tora qui remporte cette étape en tout juste 3 heures de course. Elle remporte donc ce Girona MTB en ayant dominé le week-end de bout en bout. Alba Solés prend la 2e place et Rotem Gafinovitz complète le podium du jour. Au classement final aucun changement, derrière l’imbattable Mata Tora, Rotem Gafinovitz conserve sa seconde place devant Alba Solés. Les deux françaises Clara Donneger et Nathalie Marquiset complète le top 5 du classement général, cette dernière remportant haut la main le classement Master !

Beaucoup de belles choses à dire sur cette épreuve… On y a trouvé comme chaque année une très belle organisation à deux pas de chez nous qui nous fait découvrir ou re-découvrir un terrain de jeu paradisiaque. On dispose d’un véritable labyrinthe de singles que l’on emprunte sur les trois quarts du tracé. Il faut reconnaître le travail titanesque effectué pour entretenir ces traces et nous offrir ce grand plaisir ! On s’est régalé pendant trois jours mais ne croyez pas que c’est facile pour autant, les nombreuses relances associées à la concentration permanente que requiert ces singles offrent une difficulté particulière à cette épreuve. On a également beaucoup apprécié les à côtés, on assiste à un vrai spectacle, une très chaude ambiance est assuré durant tout le week-end et les collations sucré/salé après course sont vraiment appréciées. En conclusion, ce Girona MTB Singletrack possède absolument tous les ingrédients d’une grande épreuve, le plaisir du pilotage en plus. C’est vraiment l’assurance de passer un magnifique week-end seul ou entre amis et on ne peut que recommander vivement de découvrir cet événement espagnol ! Rendez-vous en 2024, nous y serons certainement car c’est sans nul doute l’une des épreuves catalanes absolument incontournable !

Infos, résultats et photos : www.klassmark.com

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