Rando-Raid des Chapelles : C’est dur, mais c’est beau !

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Rando-Raid des Chapelles 2016

Nous voila donc 2 semaines après avoir parcouru la Garoutade empruntant les sentiers des Aspres, de retour dans ce magnifique et accueillant département des Pyrénées Orientales, mais sur un autre versant des Pyrénées : le Vallespir.

Texte : Philippe Trochon – Photos : Philippe Trochon et Miguel Fernandes/MiGovix

C’est donc sur cet évènement Rando et Raid des Chapelles, à Saint-Jean-Pla-de-Corts que nous nous rendons pour rejoindre environ 500 autres vététistes afin de profiter de ce dimanche 20 mars, jour des rameaux.

Le club Cami Calent Català proposait donc 2 circuits de randonnée VTT 24 et 35 km (400 m et 700 m de D+ respectifs) et 2 circuits de raids annoncés aux alentours des 60 et 82 km, respectivement baptisés le Raid’Illon et le Raid’Hard, parcours sans fléchage afin de respecter la nature de manière générale, mais surtout sur les zones de parcs naturels que nous traverserons.

J’ai donc choisi de nous inscrire sur le Raid’Hard, parcours de 89,7 km annonçant 3250m de dénivelé positif sur la trace GPS fournie lors de l’inscription… gourmand ! Le Raid’Illon comportait quant à lui 2000 m de D+.

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Dés notre arrivée nous constatons une petite structure certes, mais bien au point ! Deux bénévoles étaient bien occupés à organiser l’arrivée et le stationnement des voitures sur les parkings, la place ne manquait pas et l’efficacité des bénévoles remarquable.

Une fois dans ma plus belle tenue et sur mon cheval de fer, je me suis dirigé vers les vestiaires du stade pour récupérer nos plaques et rencontrer une partie des membres de l’organisation, qui sont là pour gérer les inscriptions, informations pré Raid et nous servir un petit café chaud.
Encore une fois, l’équipe n’est pas nombreuse, mais tout est parfaitement organisé, ils sont agréables et souriants : on sent tout de suite dans ce club une bonne cohésion et une bonne ambiance.

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La météo bien grisonnante aura quand même eu raison des moins motivés malgré le fait d’avoir doublé cette année le nombre d’inscrits (de 80 à 160 sur le Raid’Hard et de 50 à 117 sur le Raid’Illon), une bonne partie manquera à l’appel lors du retrait des plaques.

Passé cette formalité, j’active donc mon GPS pour attaquer les hostilités en suivant la trace fournie, malgré mon départ un peu tardif par rapport au gros du paquet parti environ 1h avant mes 3 compagnons de sortie et moi.

Les premiers kilomètres sont agréables, ça roule et ça pédale bien, idéal pour se mettre en jambes. Les difficultés viendront progressivement jusqu’à Amélie les Bains, où nous avons quand même eu le droit à une longue zone de portage et une partie un peu délicate à franchir physiquement pour ceux qui avait pris l’appellation « Raid » un peu à la légère.

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Passé le premier ravitaillement au bout des 20 premiers kilomètres, nous remontons par un passage mondialement connu… par les locaux : « La Descente des Wagonnets d’Arles ». Magnifique spot à travers les blocs de granit entremêlés de sable et de racines, qui nous amena sur le haut de la crête laissant place à une vue imparable sur la vallée tout en nous faisant devenir rêveurs quand à la suite du parcours…

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Et là, il n’y a pas photo, ici débute un enchainement de descentes toutes plus belles et techniques les unes que les autres, impossible de savoir laquelle on préfère, les montées se font sur le vélo pour nous, mais il faut quand même un certain niveau physique, ce Raid’Hard tient toutes ces promesses.

Ca monte, ça descend, les participants venus en vélo d’enduro profitent à fond des descentes laissant les pilotes davantage orientés XC/Trail franchir les montées sur le vélo avec respect. Sourire des bénévoles à chacun des 4 ravitaillements intelligemment placés tous les 20 kilomètres environ avec de quoi faire le plein de boisson, du sucré et du salé (saucisson, pain/pâté, camembert/pain), suffisamment bien fournis pour ne pas manquer. Nous sommes bien heureux d’être là, partager ce vrai moment de VTT entre nous tous et c’est un peu comme ça que les organisateurs veulent nous le transmettre.

Traversées de ruisseaux, de forêts de conifères, sentiers en balcon à découvert… tout y est !

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Petit flash météo : tout va bien ! Une fois passé la première heure, les nuages se sont dissipés laissant place à un beau soleil, l’occasion pour nous de se découvrir et d’en profiter les 6 heures suivantes.

Je perdrais mes compagnons entre les deux derniers ravitaillements, me laissant filer vers l’arrivée accompagné d’un nouveau compère en semi-rigide, à un rythme plus régulier mais toujours à profiter à fond des descentes en essayant de taquiner ceux qui sont venus avec quelques centimètres de suspension supplémentaires, plaisir et sensations garanties !
Je ferais au final partie des quelques rescapés qui viendront à bout de ce tracé, quand même sous une météo grise et légèrement pluvieuse sur la dernière heure, mais à peine de quoi être mouillé.

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C’est aussi une volonté de la part des organisateurs de ne pas rendre le Raid chronométré, afin de nous laisser plus de liberté, de choix et de rouler comme on l’entend pour un maximum de plaisir.
A l’arrivée au stade, pas de fioritures, encore une fois rien ne manque ! Accueilli à nouveau par ces bénévoles aux pouvoirs souriants époustouflants, on nous propose le lavage vélo puis une assiette de pâtes chaudes accompagnée de morceaux de saucisses, du pain, du camembert, du vin, du cola, du café…
Installés de manière rudimentaire dans les vestiaires du stade, moment convivial pour échanger, rire, reprendre des forces et apprécier les heures passées sur le vélo mais aussi à cet endroit précis en bonne compagnie.

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Ce petit club créé en 1987, principalement tourné vers le VTT et son école de VTT, est composé d’une cinquantaine de membres et aura su nous transmettre et nous faire revivre l’essence même du VTT, du Vélo de Montagne tel qu’il est né. Côté expérience, en plus de côtoyer Marc Colom – figure emblématique du VTT français de haut niveau il y a encore peu de temps – ce club a quand même vu passer dans ses rangs Alexandre Munoz et Hugo Drechou et est à l’initiative de bons nombres de manifestations que ce soit DH, XC, Enduro, Raid. Pour information les plus jeunes du Raid ont 21 ans et les doyens 66 ans !

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Le Raid des Chapelles 2016 on a adoré ! Ca tombe bien justement, parce qu’en 2017 pour le Raid de Vélo de Montagne, on garde presque tout et on recommence ! L’organisation souhaite cependant décaler un peu la date courant avril pour profiter de la météo plus douce sans gêner les premières manifestations VTT longues distances et aussi délocaliser le lieu de départ afin de se trouver directement dans le vif du sujet et aussi de profiter en plus du Haut-Vallespir. Bien sur, les super bénévoles seront encore là, tout comme les super traces et les autres ingrédients pour cette superbe recette. Pas de bling-bling, du vrai VTT, dur, mais qui donne le sourire et qui rassemble. Comme on aime !

Le tracé : https://www.strava.com/activities/522499810

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Un commentaire sur “Rando-Raid des Chapelles : C’est dur, mais c’est beau !”

  1. Les Chapelles c’est la double « peine » garanti.
    Excellent à faire, et excellent à revivre ensuite à travers les récits.
    Du Hard, du magique, du vtt total !!
    Merci à la prochaine.

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