L’UCI autorise officiellement l’utilisation des freins à disque sur les cyclosportives

L’Union Cycliste Internationale vient de clarifier la situation des vélos équipés de freins à disque sur les épreuves de masse, autrement dit les cyclosportives. Ils sont finalement autorisés sur ce type d’événement.

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Jusqu’à présent calqué sur le règlement de l’UCI concernant le matériel autorisé, le règlement des cyclosportives voit s’insinuer désormais une différence de taille : les vélos à disque sont officiellement autorisés, à partir de ce début juin 2016.

En effet, les différentes fédérations avaient dans un premier temps – suite à la suspension au moins provisoire de la période d’essai de cette technologie chez les pros – été obligées de clarifier leur position : les vélos équipés d’un freinage à disque n’avaient jamais été autorisés en compétition, et par voie de conséquence sur les cyclosportives.

Mais sous la pression de l’Association Européenne du Cyclosport (A.E.C), dont un certain nombre d’organisateurs adhérents se voyaient mal contrôler et interdire le départ à de nombreux concurrents ainsi équipés, l’UCI a donc décidé d’accorder une dérogation spéciale pour les épreuves de masse.

Par ailleurs, dans son communiqué de presse, l’UCI précise que pour l’instant, l’utilisation des disques sur les compétitions traditionnelles reste suspendue, à la demande de l’Association des Groupes Cyclistes Professionnels (AIGCP), soutenue par les Cyclistes Professionnels Associés (CPA).

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16 commentaires sur “L’UCI autorise officiellement l’utilisation des freins à disque sur les cyclosportives”

  1. Je me rappelle d’un temps où les coureurs refusaient de porter un casque à coque rigide… Maintenant ils s’opposent au frein à disque… Ce sont peut-être eux qui ont inventer le VTT?

    1. Les coureurs en général s’opposent au frein à disque, parce que a priori cette technologie ne leur est pas destinée. Les contraintes de la compétition en peloton, et des chutes qui vont avec, c’est déjà un argument. De plus, en termes de performances, alors que beaucoup de compétitions se jouent au watt près, le disque n’est pas au même niveau que le système traditionnel : poids, frottements, aérodynamisme en lui sont pas favorables. Enfin, il reste le problème des dépannages, plus longs avec des disques et qui posent en plus des problèmes de standard (tailles de disques, blocages de roues, positions des étriers).
      Bref, la technologie du disque est intéressante pour un usage cyclo, mais pas encore pour un usage en compétition.

      1. le poids est une mauvaise excuse, tous les vélos sont déjà plombés ou alors des pièces « bas de gammes » sont installées pour alourdir les vélos et atteindre les 6.7kg

        1. Non pas du tout. Un vélo de pro avec des accessoires haut de gamme mais solides et rigides fait 7 kg (compteur, pédales, deux porte-bidons qui tiennent vraiment les bidons, voire capteur de puissance).
          Peu de pros utilisent des selles en carbone et minimalistes, peu de pros utilisent des cintres en carbone.
          Bref, pour trouver un vélo à 6 kg, soit il n’est pas complet, soit il est équipé d’accessoires vraiment spécifiques qui ne conviennent pas à une utilisation en compétition.

  2. le casque rigide ont nous oblige a le mettre sinon pas de depart de course , on nous impose de le mettre a l’echauffement et meme pour aller chercher le dossard si on y va a velo . pourquoi des freins a disque sur un velo de route ? pour faire marcher le commerce ?

    1. Le casque n’est obligatoire qu’en course, et pas pour aller chercher le dossard. Le casque n’est d’ailleurs pas obligatoire pour faire du vélo.
      Quant aux freins à disque, qu’ils soient autorisés dorénavant sur les cyclosportives ne les rendent pas obligatoires, de même qu’il ne sont toujours pas autorisés en course.

      1. ancien coureur de niveau international je peux vous dire que je ne comprend toujours pas c’est qui sont contre le casque. Je l’impose à mes enfants et je le mets même pour faire 10 kms. J’ai des amis qui sont morts en course ou à l´entraînement car ils n’avaient pas de casque ou de casques approprié et je peux vous dire que ça donne à réfléchir …

  3. Tout le monde viendra aux freins à disques, les pros y compris. Les constructeurs nous forcent la main, c’est mercantile. Ils les installent maintenant sur presque toutes leurs gammes. L’UCI finira par craquer sous la pression des constructeurs qui ont déjà engagés de nombreux coûts.
    Je ne suis pas pour ni contre, c’est l’évolution. Qui ne s’est jamais fait surprendre par une pluie diluvienne en descente de col ? Dans ce cas, je vois bien l’avantage du disque. Hormis cela… ?
    Quand on regarde un vélo de route, rien n’a vraiment jamais évolué, les disques sont une technologie de plus qui à chaque fois défraye la chronique auprès des pratiquants, puis fini par s’installer.
    Allez voir du côté des pratiquants étrangers et vous verrez que le disque est déjà fort répandu…

    1. Répandu chez les anglo-saxons peut-être, et chez une certaine catégorie de pratiquants aussi.
      Mais par exemple sur le dernier Marathon des Dolomites (9000 participants, 56 nationalités différentes), nous avons avons vu très très peu de freins à disque au départ, et aucun dans l’aire d’arrivée jusqu’à deux heures après l’arrivée des premiers.

  4. UCI les interdit tout simplement pour des problèmes de sécurité en cas de chute en peloton , risques de coupures et de brûlures !!

      1. J’ai acheté un vélo avec des freins à disque et je j’ai courir en 2018 avec et je verrai si on me les prendre le départ

        1. On ne vous laissera pas prendre le départ d’une compétition officielle avec des freins à disque. C’est une certitude pour l’instant.

      1. Un pédalier ça coupe, mais il est toutefois rare qu’au cours d’une chute collective il continue à tourner tout en étant encore chaud (voire brûlant) comme un disque de frein. Certains estiment qu’un vélo est déjà assez contendant sans qu’il soit utile d’en rajouter.

  5. Pour ma part venant du vtt je ne vois pas en quoi les frein à disque sont une aberration. Je ne suis pas à l’aise sous la pluie avec les freins à patins traditionnelle et je trouve le freinage plus efficace avec des disques.
    J’espère pouvoir faire des courses avec mon velo à frein.
    Vivent que la réglementation evolue

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