Test de la tenue Santini Fenix/Gara

Tenue de printemps

Pour la mi-saison, le maillot à manches longues Fenix et le corsaire Gara de Santini procurent à la fois confort, isolation et respirabilité.

Partenaire officiel de l’UCI ou du Giro d’Italie (pour lesquels la marque fournit les maillots de cérémonie ou les maillots de leader), Santini existe depuis 1965 et fait partie des spécialistes haut de gamme dans le domaine du textile. Comme d’habitude chez ce genre de fabricant, la gamme de maillots, vestes, cuissards ou collants est pléthorique et pas toujours facilement lisible. Heureusement, les températures d’utilisation préconisées et les prix permettent de se faire rapidement une idée selon nos besoins. Ainsi, pour le printemps et la mi-saison en général, l’association entre le maillot à manches longues Fenix et le corsaire Gara se montre appropriée. En fait, il y a quatre maillots manches longues dans la gamme, dont un destiné aux grosses chaleurs (mais qui protège intégralement des UV) et un autre qui peut se porter dès 5°. Parmi les maillots « intermédiaires », il reste donc un maillot efficace contre la pluie (le Vega Acquazero) et le Fenix qui nous intéresse aujourd’hui, à la fois léger, isolant et respirant. On trouve aussi seulement deux corsaires dans la gamme, le Gara Lycra, légèrement compressif, et le Gara Thermofleece légèrement épais, que nous avons testé.

Une peau très confortable

D’ailleurs, ce corsaire bénéficie d’une « peau de chamois » GIT avec un renfort Twist gel qui absorbe légèrement les vibrations. Anatomique et très souple, cette peau se fait rapidement oublier, ne serait-ce que par l’absence totale de coutures au niveau de l’assise. Les coutures croisées pour le maintien de la peau sont elles aussi très souples, ce qui évite toute irritation. Le tissu en laine polaire du cuissard est chaud et isolant. Une averse de printemps ne suffit pas à refroidir les muscles, tandis que les mollets à l’air n’ont pas d’incidence sur le rendement global. Les genoux sont protégés par le tissu, et en même temps on ne ressent pas de chaleur excessive en cas de beau temps. Le bas du corsaire avec un large élastique et des petites pastilles en gel ne gêne pas la circulation, tout en se maintenant parfaitement en place. Les bretelles en tissu maillé sont confortables, alors que ce tissu descend au niveau du nombril pour éviter toute gêne au niveau de la ceinture. On apprécie quelques détails de haut de gamme, comme les deux petits bandes réfléchissantes pour la visibilité en arrière des jambes, ou les petits logos en 3D. Le corsaire est très confortable au niveau des fessiers, car il ne serre pas trop, ce qui laisse toute liberté de mouvement. En revanche, cela procure un léger manque de maintien de la peau de chamois sur de longues distances, qui finit par naviguer un peu à l’entrejambe. Nous vous conseillons donc de prendre presque une taille en dessous de votre taille habituelle pour éviter ce genre de désagrément, même si dans le cas d’un corsaire il faut aussi vérifier la longueur totale du vêtement.

Un maillot qui régule la température

Le maillot à manches longues Fenix est superbement fini, avec une coupe anatomique qui colle bien au corps, sans que l’on sente la moindre restriction. Quelques détails comme les petits logos en 3D, le petit rabat sur le haut de la fermeture éclair, conçu aussi bien pour protéger le cou des entrées d’air que pour éviter que le haut de la glissière n’irrite la peau, ou encore les hauts de poches réfléchissants montrent le soin apporté à la réalisation du produit. Une fois porté, le maillot ne flotte pas, tout en laissant une bonne liberté de mouvement. À l’arrière, le bas du maillot est allongé, ce qui protège les reins des courants d’air. D’une manière générale le tissu Toplite est très agréable à porter. En tout début de sortie, on frissonne un peu autour de 10/12 ° avec seulement un sous-vêtement à manches courtes, mais très vite on se sent dans de très bonnes dispositions. Non seulement le maillot protège des courants d’air, mais de plus on ne ressent pas de transpiration quand la température s’élève ou en haut des côtes abordées énergiquement. Bref, les promesses du fabricant semblent tenues. Même en cas de fraîcheur, tant que le temps reste sec, le maillot se suffit à lui-même. Et en cas de risque de pluie, un imperméable léger dans la poche évite les galères. Léger, doux, aérodynamique, ce maillot peut même se porter une bonne partie de la saison sous nos latitudes à l’entraînement. Les plus frileux peuvent y ajouter un sous-vêtement à manches longues ou un gilet, pour les départs matinaux. Globalement, cette tenue haut de gamme assure style et performances, d’autant que le maillot est disponible en trois coloris.

 

 

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